«Las promesas de un rostro»: Charles Baudelaire; poema y análisis.
Las promesas de un rostro (Les Promesses d’un visage) es un poema maldito del escritor francés Charles Baudelaire (1821-1867), publicado en la antología de 1866: Los despojos (Les Épaves).
Las promesas de un rostro, uno de los mejores poemas de Charles Baudelaire, enfatiza la excitación de un observador por el rostro de una mujer, entre otros atributos que, afortunadamente, no responden a los estándares actuales de belleza.
Las promesas de un rostro.
Les Promesses d’un visage, Charles Baudelaire (1821-1867)
(A mademoiselle A...)
Yo amo, ¡oh, pálida beldad!, tus pestañas entornadas,
De las que parecen derramarse las tinieblas;
Tus ojos, bien que renegridos, me inspiran ideas
Que no son del todo fúnebres.
Tus ojos, que concuerdan con tus negros cabellos,
Con tu melena elástica,
Tus ojos, lánguidamente, me dicen: "Si tú quieres,
Amante de la musa plástica,
Seguir la esperanza que en ti hemos excitado,
Y todos los gustos que tú profesas,
Podrás comprobar nuestra veracidad
Desde el ombligo hasta las nalgas;
Encontrarás en la punta de ambos senos bien abundantes,
Dos grandes medallones de bronce,
Y bajo un vientre terso, suave como de terciopelo,
Bistre como en la piel de un bonzo,
Un abundante vellón que, verdaderamente, es hermano
De esta enorme cabellera,
Suave y rizada, y que te iguala en espesor,
Noche sin estrellas, ¡Noche oscura!"
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensers
Qui ne sont pas du tout funèbres.
Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique,
Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses;
Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,
Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure!»
Charles Baudelaire (1821-1867)
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensers
Qui ne sont pas du tout funèbres.
Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique,
Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses;
Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,
Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure!»
Charles Baudelaire (1821-1867)
Poemas de Charles Baudelaire. I Poemas góticos.
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El análisis y resumen del poema de Charles Baudelaire: Las promesas de un rostro (Les Promesses d’un visage) fueron realizados por El Espejo Gótico. Para su reproducción escríbenos a elespejogotico@gmail.com
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